L’histoire

L’installation d’un nouveau food truck n’est pas en soit un événement. Mais quand ceux qui y officient ont parfait leur savoir-faire sur les pianos des cuisines du Peninsula à Paris, chez Guy Savoy ou Pierre Gagnaire, les papilles se réveillent.

Hugo Lafaurie et Boris Migeon ont 25 ans. Ils ont travaillé un temps ensemble au Peninsula. Ils sont restés en contact.

Quand le confinement arrive, Hugo Lafaurie est en repos à Saint-Gildas. Son retour à Paris ne lui convient plus. « J’avais envie de changer d’air, je me sentais oppressé à Paris », raconte-t-il. Au cours de discussions avec Boris Migeon, l’idée de s’équiper d’un food truck devient évidente : « On décide d’ouvrir un lieu ensemble, avec nos idées, et à Saint-Gildas-de-Rhuys », reprend Boris Migeon. Après de multiples recherches, ils s’installent à côté de la plage de Kerver, en face du camping municipal. Ils ont trois semaines pour être opérationnels.

Trois semaines intenses

Hugo Lafaurie aménage le lieu avec une terrasse cosy, des tables et des chaises, pendant que Boris Migeon cherche un food truck.

« J’ai fait comme un tour de France pour trouver le bon, au Puy-en Velay, en Haute-Loire. » Ils l’aménagent, embauchent Raphaël, un ami cuistot, et engagent Laura. Ils donnent un nom au food truck. La Kambuse est née.

Les deux associés composent la carte, avec des produits locaux. Ils ont sillonné la Presqu’île pour trouver les bons fournisseurs. Ils veulent du local.

« Ce n’est pas juste faire à manger. On aime travailler avec des gens qui sont passionnés, » explique l’un. « Les pains, on en a testé une bonne quinzaine », rajoute l’autre. « Les légumes viennent d’un producteur local, et là on discute avec un volailler du coin. On a cherché des emballages recyclés et recyclables, pour les plats à emporter. »

La carte est simple : salades, charcuterie bretonne, crêpes, glaces et sorbets, un plat du jour, des frites et bien sûr des hamburgers.

Source : Ouest France