N’ayant pas supporté le premier confinement à Paris, ils ont sauté le pas. Boris et Hugo, deux amis, ont quitté les restaurants étoilés pour ouvrir, en juin, leur food truck à Saint-Gildas-de-Rhuys.
Boris Migeon et Hugo Lafaurie, originaires de la région parisienne, où chacun a exercé différents postes dans des restaurants et hôtels de prestiges, ne supportaient plus la vie dans la capitale durant le premier confinement.
Les deux amis se sont rencontrés, il y a quelques années, au Peninsula, un palace parisien, où l’un était le formateur de l’autre. Après quelques expériences professionnelles à Londres et Paris, chez Guy Savoy entre autres, ils décident d’un commun accord de changer de direction, tout en restant dans le domaine qu’ils connaissent le mieux : l’art culinaire.
La destination de Saint-Gildas-de-Rhuys était une évidence pour Hugo qui passait toutes ses vacances d’été, avec ses parents, dans cette commune. Pas besoin de forcer beaucoup pour convaincre Boris de le rejoindre sur la presqu’île pour répondre à un appel d’offres de la mairie, au mois de mai, qui cherchait des locataires pour gérer un service de petite restauration au Kervers durant l’été, jusqu’au 15 septembre.
Cuisiner avec des produits locaux
Boris s’est chargé d’aller chercher le food truck, acheté d’occasion au Puy-en-Velay, en Haute-Loire. Trois semaines de travaux ont suffi pour installer terrasse, tables et chaises afin d’accueillir une trentaine de personnes.
La Kambuse a ouvert ses portes, le 17 juin, en compagnie de Raphaël, venu rejoindre le duo entre-temps. Tous les jours, de 7 h 30 à 23 h, plusieurs services y sont proposés : dépôt de pain, viennoiseries et différents menus. Burger frites, crêpes, salades, charcuterie bretonne, glaces et sorbets, plat du jour à partir de 8,50 €, sont à retrouver sur la carte. Ils privilégient les produits locaux. Les clients peuvent consommer sur place ou à emporter, dans des sacs recyclés et recyclables. Un autre projet est en cours, ils espèrent organiser des soirées-concerts dans un avenir proche.
Source : Le Télégramme
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